5 bonnes raisons d’aller voir Coco, le dernier Disney au cinéma

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COCO (Pictured) - IDOL CHATTER – In Disney•Pixar’s “Coco,” aspiring musician Miguel journeys through the Land of the Dead in search of his idol, Ernesto de la Cruz. Miguel meets the popular performer at Ernesto’s annual Día de Muertos party. Featuring Anthony Gonzalez as the voice of Miguel, and Benjamin Bratt as the voice of Ernesto de la Cruz, “Coco” opens in U.S. theaters on Nov. 22, 2017. ©2017 Disney•Pixar. All Rights Reserved.

©Disney Pixar Au centre le personnage principal avec ses ancêtres.

Projeté depuis le 15 novembre en France, le nouveau dessin animé signé Pixar a déjà rapporté 41,4 millions de dollars au box-office d’après Exhibitor Relations. Les nombreuses couleurs et chansons nous bercent dans un univers attachant digne d’un bon Disney.

1. On en apprend plus sur le célèbre « Día de los muertos »

Musique mexicaine, pétales de fleurs éparpillées dans les rues, tombes décorées : on se retrouve en plein « Día de los muertos » dans la famille du petit Miguel Rivera au Mexique. Le dessin animé illustre la réalité et nous en apprend plus sur cette fête typique de la culture mexicaine. Très joyeuse, cette commémoration qui a lieu une fois par an est très importante pour les habitants. On voit dans le film que tout le monde se prête à la tradition : des tableaux qui représentent les portraits des ancêtres sont installés dans les maisons. Au pied des autels les familles déposent les repas préférés des défunts avec quelques offrandes aux côtés des bougies. Les pétales colorées servent à guider les esprits afin qu’ils trouvent le chemin des maisons où réside leur famille.

©cbtelevision La grand mère de Miguel auprès de l’autel dans la maison de la famille.

2. La mort est montrée sous un nouveau jour

Utiliser l’évènement du jour des morts permet aussi de traiter ce sujet difficile avec les enfants et en quelque sorte de le dédramatiser pour les adultes. Même si d’autres Disney montrent des scènes où la mort est présente (on a tous été marqués par la mort de la mère de Bambi ou encore celle de Mufasa dans le Roi Lion) ici le thème occupe tout le film. Elle est expliquée d’une manière imagée avec un nouveau monde où tout est beau et tout le monde est heureux. Après avoir visionné Coco, les enfants pourront se poser plusieurs questions. D’après Christine Barois, psychiatre et pédopsychiatre qui a témoigné pour le Huffington Post, rien ne sert d’utiliser des métaphores pour évoquer la question. « L’essentiel, c’est de dire la vérité. Si on utilise des métaphores comme « il est monté au ciel » on se retrouve après à devoir expliquer comment c’est possible. » Dans le dessin animé, tous les morts représentés par des squelettes se retrouvent. Ainsi, de vielles amitiés sont renouvelées et les familles réunies bien que l’image soit naïve elle peut rassurer et toucher.

©melty.fr Le monde des morts.

3. Les styles musicaux sont variés

Trompette, guitare, violon… on retrouve un grand nombre de sons très différents et toujours très enthousiastes. La culture mexicaine est à nouveau illustrée avec les chansons accompagnées des guitares acoustiques. Miguel, le petit garçon qui possède le rôle principal est même un passionné qui joue de la guitare à merveille. À plusieurs reprises, il chante dans le film mais contrairement à certains dessins-animés qu’on pourrait confondre avec des comédies musicales, les mélodies sont de courtes durées.

©Billboard Miguel, le personnage principal et sa guitare.

4. Bien que le dessinateur boycotte Disney, le résultat est génial

Et oui c’est bien Lalo Alcaraz le dessinateur de Coco. Connu pour avoir peint une oeuvre d’art lors de la campagne d’Obama en 2008 ou encore pour ses caricatures politiques, il rejoint finalement Pixar dans ce projet. Au départ, il était pourtant contre l’idée, jugeant que Disney se servait de l’évènement du jour des morts pour en faire une « marque ». Il avait même été jusqu’à dessiner une affiche assez violente où on pouvait lire en anglais : « Il arrive pour faire de votre culture une marque. » Selon le site Allociné, le créateur aurait accepté l’offre pour « apporter son expertise concernant la culture mexicaine et ainsi balayer d’éventuelles polémiques. » Quoi qu’il en soit le résultat reste surprenant : très colorées et réalistes, les images nous font rêver.

©allocine L’affiche que Lalo Alcaraz avait réalisé avant de devenir le dessinateur de Coco/©pixarplanet.fr L’affiche du film dessinée par Lalo Alcaraz.

5. La famille au coeur de l’histoire touche tous les spectateurs

« Rien n’est plus important que la famille » ne cesse de répéter la grand-mère et les parents de Miguel dès les premières minutes. On comprend bien que dans cette histoire, la famille a une importance capitale. Adrian Molina, scénariste du film a confié que le but ici était aussi de se poser la question : « comment réagirions-nous si nous rencontrions nos ancêtres ? » Bien qu’à plusieurs reprises le personnage principal tente de s’éloigner de ses proches pour différentes raisons, leur lien est si fort qu’il est impossible pour eux de rester séparé éternellement. Placer cette notion au coeur du dessin animé permettait aussi de toucher un public universel, le pari est réussi.

 

 

©pixarplanet.fr Les ancêtres de Miguel.           ©pixarplanet.fr Miguel et sa famille.

Léa Nicosia