Avec la réception de Provence Rugby, cador du championnat, les Niçois avaient à coeur de faire vibrer leurs supporters. Dans un match âpre, les hommes d’Alexandre Compan enchainent une troisième victoire de suite à domicile.
Jamais deux sans trois ! En voilà un dicton qui colle bien aux joueurs du Stade Niçois ce samedi matin. Les Azuréens se sont imposés après un long et dur combat face à leur voisin provençal d’Aix-en-Provence (13-12). Une victoire, la troisième de suite au stade Marcel-Volot, qui prouve que le travail paye enfin pour les coéquipiers de Martin Freytes. « Je suis vraiment très fier du groupe. Provence Rugby pensait venir et récupérer cinq points. On a été solidaires et on a pas craqué en fin de match », explique soulagé le seconde-ligne argentin.
Dès les premiers instants de la rencontre, les hommes d’Alexandre Compan font le siège de l’en-but aixois. Le pack niçois ne se fait pas récompenser mais le demi d’ouverture des Aigles, Flavio Asquini, capitalise sur le bon début de partie des siens (3-0, 17e). Mais Aix-en-Provence va réagir en suivant et faire valoir son statut de candidat au Top 14. Inga Finau, le centre provençal, conclut un mouvement offensif orchestré par leur demi d’ouverture, Jules Soulan (3-7, 21e). À part cela, pas de grandes envolées dans cette première mi-temps…
Nice s’en remet à sa jeunesse
Au retour des vestiaires, bis repetita. Le Stade Niçois domine et fait preuve d’une défense solide à l’image de Kylian Laurans qui gratte et plaque à tours de bras. À 20 ans, le jeune troisième ligne s’impose au fil des rencontres comme un élément central du pack azuréen. « Je ne suis n’est pas surpris de ses performances », souligne le coach de la défense Jamie Cudmore. À l’heure de jeu, intervient l’éclair de la soirée. Il est signé Benjamin Dutard, autre élément 100% issu de la formation niçoise ! Pour la deuxième rencontre de sa carrière en Pro D2, l’ailier intercepte et file entre les perches pour inscrire son deuxième essai en autant de rencontre (13-7, 63e).
Avec cet essai, le public de Marcel-Volot se réveille. Seul Nadir Bouhedjeur relancera le suspense à cinq minutes du terme avec un essai en coin mais la transformation échappe à Jimmy Gopperth (13-12, 75e). Un petit point d’avance que le Stade Niçois gardera jusqu’au coup de sifflet final. Tout le monde peut exulter et fêter une troisième victoire consécutive à domicile. De quoi s’accorder quelques jours de vacances bien mérités et l’esprit léger.
Enzo Puren
