Long format Web – Enseignement supérieur : la France mauvaise élève ?

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60% d’échec en première année universitaire, 60% des étudiants sortent sans aucun diplôme entre les mains après 4 ans d’études supérieures, ou encore 60% des actuels bacheliers sont perplexes quant à leur futur à l’université. À l’heure où nos élèves de terminale se préparent au BAC et réfléchissent à leur avenir, la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, ne semble avoir qu’un chiffre nébuleux à la bouche, ce « 60% d’échec »… Comme pour appuyer et crédibiliser davantage la nécessité de sa nouvelle réforme de l’enseignement supérieur. Mais cette réforme va-t-elle réellement faire évoluer les choses ?

En tant que jeunes journalistes en devenir et étudiants avertis, nous nous sommes intéressés de plus près à ce pourcentage, fruit d’une étude annuelle réalisée par ce même ministère. Comment expliquer aujourd’hui un tel échec ? Quels facteurs entrent en jeu ? Quelles mesures salvatrices l’État compte-t-il entreprendre ? Des interrogations auxquelles nous allons tenter de répondre dans ce long format. Un véritable travail approfondi et fourni autour de ce fameux “60% d’échec” en première année universitaire, que nous nous sommes efforcés de décortiquer et d’appréhender de manière exhaustive.

Des étudiants fantômes, représentants 10% des « premières années », qui oscillent entre 0 et 2 de moyenne annuelle en France, aux conseillers d’orientation-psychologues, rebaptisés “psychologues de l’Éducation Nationale” l’année dernière et bien souvent bouc émissaire avec un poste pour 1600 lycéens, en passant par le nouveau Plan Étudiant, des façons novatrice de repenser un cours ou encore la fuite de nos cerveaux, nous avons tout abordé.

Une mise en lumière nécessaire quand on sait que 85% des étudiants de terminale obtiennent le bac alors que, dans un amphithéâtre sur-peuplé de première année, à peine plus d’un tiers passeront le cap. En 2013, le taux d’échec était pourtant que de 40%, a-t-on régressé ? Un constat loin de rassurer dans un système universitaire qui semble donc aujourd’hui suffoquer sous le poids de la jeune génération.

Un long format signé Elise Dubourg, Pauline Waag, Mathilde Dandeu, Quentin Put et Guillaume Rancou.

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