« Bomb Squad », un nouvel échappatoire à Nice

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En France, neuf salles "Bomb Squad" ont ouvert dont une à Nice. Fahim Toudji en est le manager depuis son ouverture début novembre. © Josef Jaricot

Ouverte depuis le vendredi 7 novembre, la nouvelle salle de jeu « Bomb Squad » est une réussite. Face à la concurrence au sein de la cité azuréenne, le lieu a su convaincre par un concept innovant, tout en diversifiant ses activités et son public.

Elles fleurissent depuis maintenant quelques années. Les salles de jeu, « Escape » ou « Action Games » font dorénavant partie du paysage niçois. La dernière en date : la « Bomb Squad ». Situé 4 rue Voltaire, à deux pas de Nice Étoile, le lieu a ouvert le 7 novembre dernier avec un principe simple : désamorcer une bombe de peinture prête à exploser en cas d’échec. Et depuis son ouverture, c’est une réussite. 360 joueurs se sont déjà succédé en quatre jours. Des débuts rêvés, mais pas surprenant pour Xavier Aceti, responsable de « Bomb Squad » : « On profite de la nouveauté, c’est certain. Les salles de jeu sont à la mode en ce moment donc c’est super pour nous.« 

Une rude concurrence

Mais dans une ville de 300 mille habitants où quinze salles de jeu sont référencées par l’Office de Tourisme – dont onze considérées comme « Escape Game » – la concurrence est rude. Pour Fahim Toudji, manager de « Bomb Squad », le lieu profite de son concept novateur. « Ce qui fait la particularité de notre salle, c’est la bombe de peinture. Ça donne un effet de surprise, car on ne sait pas si elle va exploser ou pas. Ça apporte de la tension jusqu’à la toute fin de la partie. »
Selon lui, un groupe de joueurs sur trois souhaiterait même revenir pour améliorer son score. Preuve de l’attractivité du lieu.

Pour Xavier Aceti, l’apparition de ces salles répond à un effet de mode, mais pas seulement : « Je pense que ça plaît parce que ça permet de se réunir en famille, ou entre amis et de s’échapper du contexte politique et sociétal actuel. Tout est un peu triste en ce moment donc les salles de jeu sont une manière de sortir de l’ordinaire. »

Une réalité pour les familles, mais aussi pour les entreprises. Ce vendredi, 56 salariés d’une même boîte se battront pour éviter la peinture, rigole Fahim Toudji. L’important étant de diversifier son public cible et ses activités pour éviter que le soufflet ne retombe. « Il faut toujours innover si l’on veut que le projet fonctionne, poursuit le manager de Bomb Squad. Les gens se lassent vite alors on doit redoubler d’inventivité pour répondre aux attentes. »
En fin de semaine, le lieu ouvrira son karaoké et réfléchit déjà à l’amélioration des activités proposées. Une rigueur essentielle pour échapper à la concurrence des autres salles de jeu.

Josef Jaricot