Nice vs Cannes : le derby azuréen qui peut relancer toute une saison

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En grande difficulté depuis le début du championnat, le Nice Volleyball accueille ce jeudi à 20h son rival cannois à la salle Palmeira Giamarchi. Un derby électrique, où l’enjeu sportif dépasse largement la simple suprématie régionale.

Un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne. Et pour Nice, qui peine à décoller depuis deux mois, cette réception de Cannes arrive comme un tournant. Après leur victoire triomphante à Paris, les Niçois doivent impérativement prouver à leurs voisins, qui sont les vrais patrons de la Côte d’Azur.

Nice à la recherche d’un second souffle

Avec deux victoires (en Marmara Spike League) au compteur et une série de défaites qui fragilise autant les têtes que le classement, Nice avance doucement. Le collectif de Brice Donat peine encore à trouver la régularité nécessaire, malgré des sets accrochés et une combativité qui ne cesse de s’accroître. À domicile, dans une salle Palmeira-Giamarchi souvent volcanique lors des derbys, l’enjeu est clair : la victoire. Le collectif sera important, mais les efforts individuels de chacun aussi. Dawid Dulski, le meilleur marqueur actuel de la Marmara Spike League avec 167 points, devra déclencher son bras puissant pour mettre en péril ce block et cette défense cannoise.

Cannes, un voisin à ne surtout pas sous-estimer

De son côté, Cannes arrive en ayant 3 défaites d’affilée au compteur en championnat. Malins au service et forts d’un jeu rapide au centre, les Cannois savent qu’ils peuvent mettre Nice sous pression d’emblée. Mais un derby reste un match à part. L’an dernier, les rencontres entre les deux clubs étaient serrées : en Coupe de France, Cannes avait gagné 3-1 à domicile et Nice avait remporté le derby à la maison 3-1 également. Jeudi soir, ce sera l’heure de vérité. Cannes jouera pour renaitre, Nice pour maintenir sa lancée. Deux ambitions opposées, réunies dans un même décor : un derby azuréen qui s’annonce brûlant et qui pourrait permettre, aux Niçois, de grimper au classement.

Niels Altmann