Du sang neuf pour la rue Trachel

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Le projet qui devrait voir le jour @Logirem

A quelques mètres de l’avenue Malaussena, un nouvel immeuble est en train de sortir de terre. La fin des travaux est prévue pour juin 2019. Le bâtiment comportera 30 logements sociaux, 30 logements étudiants ainsi qu’un local associatif…

Un trafic permanent. Le bruit des marteaux-piqueurs se mêle à la cloche du tramway. L’odeur du plâtre pénètre dans les narines. La rue Trachel est animée dès le lever du jour. Les blocs de béton se succèdent. Les couleurs sont anciennes. Les passants ne sont pas très nombreux. La plupart se dirigent vers le marché Libération.

Un aménagement optimal

Un ancien hangar remplacé par une architecture moderne. Hervé, 55 ans, y voit beaucoup d’avantages : « C’est très bien pour la rue. Ça va l’embellir. En plus de ça il faut des logements sociaux et des appartements pour les jeunes ». Les étudiants vont effectivement pouvoir bénéficier de ces nouvelles infrastructures. Ils seront une petite trentaine à pouvoir postuler à la rentrée prochaine. Manon, 19 ans, étudie depuis 1 an à Nice : « J’ai mis plus de 2 mois à trouver mon appartement. Je pense que c’est une bonne chose surtout qu’il n’y a pas grand-chose pour les étudiants dans ce quartier ». L’édifice très contemporain se mêlera aux anciennes installations. Jean Louis Ballester, 70 ans, passe tous les jours dans la rue : « Beaucoup de gens se plaignent. Moi je suis satisfait. Il faut innover surtout dans une rue ancienne comme Trachel ».

Des travaux gênants (mais pas trop)

Les premiers coups de marteau ont débuté à la fin de l’année 2017. Le handicap le plus important est la fermeture du trottoir qui oblige les passants à traverser de l’autre côté de la route. Mohamed Abdas, 30 ans, travaille sur le chantier : « Nous n’avons jamais été alertés sur les nuisances sonores. La rue est déjà très agitée en général donc cela ne change pas les habitudes des gens. Les passants se plaignent surtout de l’accès à la rue ». Le bruit se mêle à toutes les autres perturbations du centre-ville. Virginie Léoni, 40 ans, est chef-adjointe au centre social La Ruche situé à côté du futur bâtiment : « On garde la porte d’entrée ouverte et on n’entend presque rien. De temps en temps, dans la journée, il y a le bruit des marteaux piqueurs mais ce n’est pas dérangeant ».

Tony Molina