Ce n’est qu’un au revoir pour Sylvie T au Palais Lascaris

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Sylvie T, en présence de l’adjoint à la culture Robert Roux, partage aux derniers visiteurs ses intentions artistiques © Martin Kadem – EDJ

Lundi 15 janvier, l’artiste Sylvie T finissait son travail au Palais Lascaris. L’exposition « Le Baroque de A à Z. La Chambres des Merveilles » était présente entre les murs du monument depuis presque un an. Un moment d’émotions pour la niçoise.

« C’est beaucoup d’émotions aujourd’hui », s’émeut Sylvie, dans son discours d’aurevoir dans la salle au plafond grandiose du monument niçois. Une trentaine de personnes s’accrochent aux mots et à l’émotion de la Niçoise. Logique, sa résidence d’artiste au Palais Lascaris a duré presque un an. Dix moi et neuf semaines pour être précis. S’attacher à un tel lieu, ça n’est pas difficile. Le monument du 17ème siècle est à l’architecture baroque ce qu’était l’œuvre de Jean-Baptiste Lully à la musique de ce courant artistique. Deux incontournables.

Ravi, Robert Roux, l’adjoint à la culture de la Mairie de Nice, dresse un bilan très positif. « L’exposition marquera l’histoire du musée. Les musées de Nice ne cessent de faire de plus en plus de visites, et Sylvie n’y est pas pour rien ». En effet, la ville de Nice enregistre 16% de progression en terme de fréquentation de ses musées sur l’année 2023. L’adjoint citera ensuite l’un de ses artistes favoris, Pierre Soulage, pour glisser un élégant compliment à Sylvie T, un de plus dans ce discours dithyrambique. « L’art ça ne se regarde pas, ça se fréquente. Sylvie a réussi à faire vivre ce Palais en y rajoutant sa touche ».

Faire partie des meubles

« L’artiste a besoin de liberté pour créer, et on m’a permis de le faire ». Celle qui possède
son atelier d’art juste en face de l’édifice a pu s’imprégner des lieux avant d’y monter son
œuvre. Elle y est restée, seule ou accompagnée, pendant de longs mois. Elle faisait partie
des murs. « L’atmosphère est riche en mouvement et en couleurs », écrit elle dans un de
ses croquis, exposés sur les murs d’une salle consacrée à son œuvre. Cette salle sera vide
dans quelques heures. Une page se tourne. Mais ce n’est qu’un au revoir. La collaboration
semble s’être assez bien passé pour que l’expérience soit renouvelée. Ce n’est que partie
remise dit le dicton. Avant de remballer le mobilier éphémère du Palais Lascaris, Sylvie
prend le temps d’échanger avec les gens présents, avec sa personnalité enthousiaste et
disponible que nous avons eu le plaisir de découvrir.

Martin Kadem