Cruellement éliminé en demi-finale face à Reims (1-2) la saison passée, l’AS Cannes retrouve la Coupe de France ce vendredi soir, à 20 heures, au stade Pierre de Coubertin. Confrontés à Annecy (Ligue 2), les hommes de Mathieu Chabert rêvent d’une nouvelle épopée.
Cannes n’a pas oublié. Éliminés à une marche d’une finale historique le 2 avril dernier, les Azuréens retrouvent la coupe de tous les possibles ce vendredi face à Annecy, pensionnaire de Ligue 2. « On affronte une équipe professionnelle » se réjouit Benjamin, membre de l’association de supporters « AS Cannes 1902 ». Un point de départ idéal, selon lui, pour amorcer une nouvelle épopée. « Vendredi, on sera plus de 3 000 supporters au stade. Il y aura, comme la saison dernière, une atmosphère particulière autour de ce match ».
Mathieu Chabert, symbôle de renouveau
Si le début de championnat est mal négocié, l’AS Cannes retrouve une dynamique positive avant ce 7e tour de Coupe de France, emmenée par l’arrivée de Mathieu Chabert. Officialisé le 27 octobre dernier, l’ancien entraîneur de l’AC Ajaccio s’appuie sur la solidarité de son groupe pour enchaîner les victoires en National 2. « Malgré un climat très instable au sein du club, il apporte de la sérénité dans le vestiaire. L’équipe devient solide, concède peu d’occasions et enchaîne les victoires », analyse Antoine Delgoulet, journaliste pour nice-matin, avant de poursuivre. « Face à Annecy, les Cannois ont des armes à exploiter. Ils peuvent gagner. »
La Coupe de France, parenthèse enchantée
L’AS Cannes retrouve son cap. Dirigés par Mathieu Chabert, les dragons retrouvent leur flamme. De quoi nourrir les espoirs d’un exploit vendredi soir, dans un stade Pierre de Coubertin incandescent. Les Azuréens avancent sans peur, forts d’une combativité retrouvée. « On veut montrer aux autres que l’AS Cannes est capable d’assumer les contraintes du niveau supérieur, sur le terrain et en dehors », assure Antoine Gobin, directeur général du club. « On veut rassembler du monde au stade, fédérer les Cannois pour vivre de belles émotions », rajoute-t-il.
Mais derrière la quête d’une nouvelle épopée, se cache une menace : celle de délaisser le championnat pour s’investir en Coupe de France. « La saison passée, l’AS Cannes ne monte pas et le parcours en coupe corrèle avec la baisse de régime en championnat ». Entre rêve et raison, les Cannois doivent trouver l’équilibre pour que la magie de la coupe ne freine pas les ambitions de montée du club.
Antoine Peynet



