Victoire de Monaco Basket face à Paris, 109-103. Une victoire face au vainqueur en titre de la Coupe de France en 8èmes de finale. Du sérieux, pas de pression dans les moments importants, la recette d’une grande équipe.
Victoire 109-103 pour Monaco Basket. Les joueurs du Rocher rencontraient Paris Basket pour les 8èmes de finale de la Coupe de France. Un affrontement réussi pour Monaco. L’équipe confirme après avoir écrasé l’Anadolu Efes en Euroligue (102-66). Une fin de match sérieuse et avec de l’adresse dans les moments importants, nécessaire pour l’Europe. Une rencontre marquée par l’immense performance de Mike James, l’Américain termine le match avec 32 pts, 7 paniers à 3 points et surtout 77 % de tirs réussis.
Début triomphant pour Monaco. 10-0, une entame de match de rêve pour les hommes du Rocher. Mike James en réussite totale, deux trois points en seulement deux minutes. De l’autre côté du parquet, c’est plus compliqué. Paris rate 4 lancers francs d’affilée. La défense monégasque ne leur permet pas non plus de se positionner confortablement dans ce début de match. Le festival Mike James continue, l’Américain marque 5 paniers à trois points en six minutes de jeu. Les supporters sont totalement fous de la performance du capitaine de l’équipe.
Les fautes excessives et la confusion monégasque réduisent l’écart entre les deux équipes. À la moitié du premier quart-temps, Paris reprend 5 points aux Monégasques en quelques secondes. L’équipe change de stratégie, les joueurs pressent intensivement, en attaque comme en défense et ça marche. En face, Monaco reste solide et sait assurer quand il faut. James et Okobo permettent au Rocher de reprendre de l’avance en fin de période, 33-25 pour les Monégasques.
Au retour des joueurs sur le parquet, Paris force pour passer devant les hommes de Vassilis Spanoulis. Monaco commet des erreurs bêtes, perte de balle, faute offensive. Au score, l’écart entre les deux équipes n’arrête pas de varier. La défense est faible des deux côtés du parquet, l’importance de l’attaque ressort davantage. Les joueurs du Rocher l’ont bien compris : 78% au shoot sur les deux premiers quarts temps et surtout 7 paniers à 3 points. Les Monégasques réalisent notamment une fin de période magistrale, 7 points en une minute avant de rentrer au vestiaire, 65-58 pour Monaco.
Un repli défensif
Après la pause, le rythme diminue. Après être revenu de 6 points en une minute, Paris calme le jeu et renforce sa défense. L’effet est immédiat. Monaco marque seulement 4 points avant la moitié de quart-temps, les Parisiens reviennent même à égalité. Les hommes du Rocher ne se laissent pas impressionner, la défense est tout autant présente de leur côté et Paris ne passera jamais devant. Les deux équipes se neutralisent au score, malgré quelques belles actions offensives. Les Monégasques peinent en attaque, seulement trois tirs réussis sur le quart-temps.
Les hommes de la capitale commettent, eux, trop de fautes en défense. Dix lancers francs offerts et 8 réussis pour la principauté, de quoi les sauver dans le quart-temps. Les hommes de Vassilis Spanoulis sont eux plus solides sur leur partie du parquet. Rebond offensif, contres, rien ne passe pour les Parisiens. À la fin de la période, le score n’a presque pas évolué, 80-74 pour Monaco.
Au début du dernier quart-temps, rien ne change. Les deux équipes ont toujours une faiblesse apparente en attaque et les problèmes de la défense ne sont pas réglés. Paris reste près de Monaco, ils sont trois à six points derrière, sans arriver à prendre l’avantage dans le match.
Une fin digne des grands
Égalité à deux minutes de la fin. La tension est palpable sur le parquet et dans les tribunes. Chaque ballon devient encore plus important et dans ce jeu Monaco est meilleur. L’expérience et le calme dans les situations de fin de match ressortent chez les joueurs de la principauté. Du côté des Parisiens, on voit des erreurs, de la précipitation, quand du côté du Rocher, on voit de la précision et de la rigueur.
45 secondes avant le terme de la rencontre, seulement 1 point sépare les deux équipes, mais la démonstration de Monaco commence. Elie Okobo provoque une faute et ne flanche pas face au panier. La défense est tout aussi précise, Daniel Theis ne commet pas d’erreur et récupère la balle à 20 secondes de la fin. Mike James pousse un Parisien à la faute et réussit ses 3 lancers francs.
Pour clouer le match, les hommes de la principauté inscrivent deux derniers points. Ils finissent avec 8 unités d’avance sur Paris. Un affrontement réussi pour Monaco, ils retrouvent les Parisiens ce jeudi, de nouveau sur leur parquet, mais cette fois-ci en Euroligue. Une bonne occasion pour remonter dans le classement.
Fabio Guilloux
