Le Nice-Volley Ball a réalisé un immense coup ce samedi soir. Devant une salle Palmeira incandescente, les Eagles ont fait tomber le leader (3-1), jusque-là à hauteur de dix victoires en onze journées. Un exploit construit avec caractère, intensité et un coaching gagnant.
Palmeira a vibré comme lors des grands soirs. Face au leader de Marmara SpikeLigue, les Niçois savaient que la moindre hésitation se paierait cash. Poussés par un public survolté qui a poussé derrière chaque point, ils ont répondu présents et ont transformé cette affiche de gala en une soirée mémorable. Pourtant, les Niçois ont été malmenés d’entrée et ont subi la puissance montpelliéraine. Le bloc adverse se montre dissuasif et Nice concède la première manche. Mais les hommes de Brice Donat ne baissent pas les bras et ajustent rapidement leur plan.

Un choix fort qui fait basculer le match
Après la perte de la première manche, l’entraîneur niçois fait un choix fort en sortant Shay Liberman au profit du jeune Colin Castelnau. Un choix payant assumé par Brice Donat : « On a voulu stabiliser la réception en changeant notre réceptionneur-attaquant. Cela a permis de varier notre jeu, d’être moins lisible pour jouer plus vite ». Cet ajustement tactique a perturbé le bloc montpelliérain et a redonné de la fluidité au jeu niçois. Dans un set accroché (8-9), Nice enclenche alors une série de sept points consécutifs pour prendre le large (15-9). Les Eagles tiennent leur avantage et égalisent à un set partout (25-23).
Nice déroule, Palmeira exulte
Porté par une ambiance des grands soirs, le Nice Volley Ball monte encore d’un cran. Plus solides en réception et plus tranchants à l’attaque, les Niçois prennent progressivement l’ascendant. Montpellier subit, Nice impose son rythme. Le troisième set est maîtrisé (25-18), avant une quatrième manche à sens unique, conclue avec autorité (25-17). Dans cette performance collective, le MVP, Colin Castelnau, s’est imposé comme l’un des hommes forts de la soirée. Entré pour stabiliser la réception, le jeune joueur a assumé son statut et a tenu à saluer le collectif : « Je tiens à remercier mes coéquipiers. Je rentre sur le terrain pour apporter un maximum, mais ils ont été là pour me soutenir ». Il s’est ensuite illustré au service en faisant preuve de régularité dans l’exercice. Dulski a également pesé lourd, apportant toute sa densité physique au bloc comme à l’attaque.
Dans une salle Palmeira en fusion, Nice confirme sa dynamique après sa victoire à Poitiers et signe une victoire référence. Un succès de prestige qui prouve que les Aiglons peuvent désormais regarder les sommets de la Marmara SpikeLigue droit dans les yeux.
Nathan Renaux



